STADE ARNAUNE….

UN ESSAI ET DES PENALITES !!!

Projet Stade Arnauné

 

LE STADE ARNAUNE :

PROJET PRESENTE A L’ENQUETE D’UTILITE PUBLIQUE

 

M. Bolzan et les dirigeants du TO 13 présentaient in situ le 3 avril dernier les projets d’aménagements du stade Arnauné à hauteur des ambitions de l’équipe toulousaine afin qu’y soient joués des matchs de ligue et super ligue de rugby à XIII. L’enquête d’utilité publique se déroulera du mercredi 24 juin au vendredi 24 juillet prochains. Les installations doivent être remises à niveau cela est bien normal si l’on veut que cette structure reste au cœur de notre quartier, mais qu’elle s’accompagne de la volonté de porter la capacité de spectateurs de 5000 places à 8331 et d’une pelouse aux dimensions foot sans intégrer le tissu avoisinant cela n’est pas à priori très partagé par les riverains…

Il est en effet prévu la reconstruction des deux tribunes bordant les deux grands côtés sud et nord du terrain plus longues et plus hautes (d’environ 1 m) que celles existantes soit de 8 à 9 mètres et une troisième, côté avenue des Minimes, beaucoup plus haute soit 16 mètres. A l’opposé, côté est, le clubhouse est aussi reconstruit plus grand: parallélépipède de béton.

La présentation s’est voulue rassurante, les services ont lancé toutes les études nécessaires et réglementaires (environnement, désamiantage de l’existant… ), études dont nous n’avons jamais eu connaissance. Il n’y aurait pas une activité notoirement supérieure mais l’ensemble de l’auditoire ne s’est pas trompé: si la métropole engage 13 millions d’euros, somme ferme et définitive, comme gage de sérieux de l’étude et de l’engagement des élus à ces aménagements, gageons qu’elle y voit un retour sur investissement avec le « business  » du sport pro.

Stade actuel

Le stade actuel dans son environnement.

 

 

 

POUR LE COMITÉ DE QUARTIER  MINIMES-BARRIÈRE DE PARIS, LES REMARQUES PEUVENT SE STRUCTURER DANS CINQ DIRECTIONS :

* LA PLACE DE L’ASSOCIATION TO XIII

Par rapport à la SASP: nous demandons la pérennisation et un rôle accru pour l’école de rugby (450 enfants) et l’accès du stade pour les enfants du quartier ce qui est d’ailleurs la raison pour laquelle le stade a été légué à la ville de Toulouse, cette dernière devant assurer tous les moyens de fonctionnement de l’activité actuelle et future de l’école. Nous demandons également que le Comité de Quartier soit associé à la définition des rôles des parties présentes: association et SASP.

* SPOLIATION DE CERTAINS RIVERAINS DE LA RUE LAMBIC ET DE L’ IMPASSE REAL:

L’extension et l’élévation à 9 m des tribunes nord en limite de propriété (donc sans retrait d’un demi de la hauteur) compte tenu de l’encaissement du bâti de la rue Lambic, supprimera l’ensoleillement hivernal et bien sûr une certaine valeur de patrimoine. A l’angle de l’Avenue des Minimes et de la rue Lambic et de l’impasse Real, des riverains combineront l’extension de la tribune nord (9m) et la construction de la tribune sur l’avenue des Minimes (16m).

* LE RISQUE DE NUISANCES ACCRUES

Aau niveau du quartier pour les questions de circulation-stationnement liées à la fois aux accès de visiteurs (en dépit de l’accès tout métro…) aux stationnements résidants et accessoirement à l’accès pompiers qui n’est pas abordé! L’activité ne devrait qu’être faiblement accrue mais la porte est grande ouverte au foot…

* LE PROJET ARCHITECTURAL

Le projet, tant dans ses rythmes, proportions matériaux et couleurs ne s’intègre pas dans son environnement. Ce n’est sûrement pas un hasard si aucune des vues ne l’intègre au quartier !

Il contribue de par la hauteur du mur en limite de propriété à la forte perte de luminosité des villas voisines et par la tribune à 16 mètres sur l’Avenue des Minimes à la perte d’ensoleillement des appartements en pied d’immeuble. On peut également regretter qu’aucune intention ne soit proposée pour l’intégration du mur de 8 mètres en limite de propriété (tribunes nord et sud) qui constituera une véritable barrière visuelle pour les villas riveraines. Les vues axonométriques présentes depuis l’Avenue Frédéric Estèbe et l’Avenue des Minimes n’intègrent absolument pas le tissu urbain avoisinant et sont donc à ces titres, faux et mensongers.

La pauvreté de l’écriture architecturale (les tribunes proposées ressemblent à ce qui se construisait au plus mauvais des années 70) ne contribue absolument pas à la mise en valeur du quartier dans lequel elles viennent s’insérer.

* QUELLE PLACE SERA DONNÉE À UNE VÉRITABLE CONCERTATION

Quelle est la place donnée à la concertation et la prise en compte des avis des riverains et habitants du quartier quand il est par avance annoncé que «le calendrier est très serré avec obligation d’avoir terminé le projet en février 2017 pour lancement des premiers matchs sur le terrain» et qu’ »il n’est pas envisagé de gros ajustements dans le dessin car le calendrier est une exigence absolue et que le dépôt d’un permis modificatif les délai».

 

Pour le Comité de Quartier Minimes-Barrière de Paris, JM Dufour, Serge Baggi.

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