Aux arbres citoyens !

POUR MONTRER NOTRE DETERMINATION

Nous vous invitons à planter

un arbre sur le terrain de La SALADE

le SAMEDI 23 NOVEMBRE A MIDI

VENEZ NOMBREUX

Signez et faites signer la Pétition

Votre mobilisation en sera la preuve.

 

Un espace vert sur le terrain de la Salade, le comité de quartier Minimes-Barrière de Paris demande une vision à long terme.

Nous voyons que la ville est appelée à se densifier et les dernières orientations du PLU adoptées statutairement début Juillet vont encore plus loin dans cette tendance. Face à ce changement incontournable car validé par tous les partis quels que soient leurs positions sur l’échiquier politique notre association demande que la chance que constitue ce vaste terrain vierge de 3 hectares au 38 avenue de Fronton ne soit pas perdue.

Certes et nous le soutenons depuis des années, notre ville doit faire un effort significatif pour loger ses habitants surtout les plus modestes. Cette volonté portée par l’actuelle municipalité qui a atteint avec un an d’avance son objectif des 20% de logements sociaux doit être maintenue pour atteindre le seuil de 25% comme la future loi sur la ville va l’imposer à notre agglomération. Ne privilégiant que cet objectif quantitatif la municipalité a donc décidé de confier à un aménageur public Habitat Toulouse l’aménagement de ce terrain en voulant densifier à outrance ce terrain puisque le PLU envisage 300 logements environ sur cet espace. Notre comité est parfaitement conscient de cet enjeu sur le plan social.

Pourtant nous tenons à mettre en garde contre cette décision qui ne voit que le court terme et n’envisage pas le futur. Quand tout notre quartier sera densifié il sera trop tard pour lui donner un poumon vert. Ce lieu de respiration est nécessaire sur le plan de la qualité de vie actuellement mais il sera primordial dans les toutes prochaines années. L e fossé mère pourrait être une opportunité pour relier le jardin de de la Salade à celui de la Vache, un cheminement de verdure raccordant ces deux espaces verts du quartier.

Pour permettre la réalisation de cet objectif nous demandons que la moitié au moins de la surface soit réservée à un espace vert public et l’autre moitié soit réservée uniquement à l’accession sociale et au logement locatif. L’objectif de 150 logements n’est en rien un handicap car dans la densification prévue sur 300 logements, la réalisation de 150 logements est programmée pour le secteur aidé. Les 150 autres logements étant réservés pour les promoteurs privés afin de diminuer le coût de l’opération. Notre comité ne peut admettre cette logique purement comptable qui privilégie les intérêts financiers au bien-être commun.

Le vaste quartier Minimes-Barrière de Paris ne retrouvera jamais une pareille occasion, car cet espace d’un seul tenant réalisable à peu de frais est absolument unique. Nous demandons solennellement à la municipalité d’écouter la voix de la sagesse et de préserver l’avenir plutôt que de privilégier une logique purement comptable sans souci du futur.

 

Pour le Conseil d’Administration du Comité de Quartier Nord, Minimes-Barrière de Paris, SergeBaggi
Le projet d’ « O.A.P. La Salade », qu’est-ce que c’est ?

 

L’OAP (« Orientationd’Aménagement et de Programmation ») de la Salade est un projet de construction sur un terrain non bâti dit « terrain de la Gendarmerie », situé au 38 avenue de Fronton et traversant jusqu’au 29 de la route de Launaguet.
LE TERRAIN DE LA « SALADE » UN FUTUR ECO-QUARTIER ?

 

La Ville dévoile un premier projet en 2010 sous l’appellation d’« Eco-quartier ». Cette décision est confirmée lors de la révision du PLU (plan local d’urbanisme) en 2012.

Les habitants croient d’abord comprendre sous le vocable rassurant et « tendance » d’ « Eco-quartier », qu’un projet de qualité va être développé pour leur secteur, dans un souci d’intégration et de durabilité.

Le préfixe « éco » leur fait naturellement penser que les espaces verts auront une place prépondérante dans le développement de ce projet.

La désillusion devant le projet proposé est à la mesure des attentes de la population: celui-ci ne semble en effet devoir relever que d’une opération de rentabilisation « standard » dans l’esprit de ses concepteurs. La quantité de logements envisagée notamment (400), ainsi que la hauteur des bâtiments paraissent totalement hors de proportion par rapport au quartier où le projet est censé s’intégrer.

 

La phase de « concertation »: les ateliers

Dans le cadre de la « démocratie locale », et dans le but affiché et par ailleurs louable d’associer les habitants à l’élaboration d’un projet aussi structurant pour leur quartier, la Ville a lancé il y a environ 2 ans une consultation. Malheureusement, la démocratie participative annoncée par la Mairie de Toulouse, bien qu’importante sur le plan quantitatif (nombre de réunions), l’est bien moins sur le plan qualitatif, et ce pour deux raisons majeures :

 

1 Le manque de public :

Cette consultation a consisté en quelques ateliers qui sont loin d’avoir fait le plein, leur tenue n’ayant pas été suffisamment annoncée auprès de la population (à peine une douzaine de personnes lors de la dernière réunion).

 

2 Le contenu de ces réunions :

En guise de prise en compte des demandes de la population, les équipes ayant conçu le projet se sont contentées de le « vendre » aux habitants. Ainsi, lors d’un atelier « Lego » (voir photo ci-dessous) de Février 2012, il a été proposé aux habitants de choisir entre seulement 2 ( !) avant-projets préétablis, ne laissant que la possibilité d’empiler les étages à divers endroits du terrain, mais pas de modifier les données fondamentales.

 

 

Un des buts déclarés de l’exercice des Lego était, selon les documents de la Ville, de permettre aux habitants de comprendre la « relation qu’il existe entre hauteur et libération de l’emprise au sol » (sic) et faire jouer les habitants au Lego pour illustrer une telle lapalissade n’était sans doute pas la forme de « concertation » la plus utile !

Cet exercice, qui a tout de même permis au passage de relever le peu de place accordé aux espaces verts, ne peut en aucun cas remplacer une véritable concertation.
DES ORIENTATIONS CONTESTABLES

 

Un aspect financier :

Résultat de cette phase de pseudo-« concertation » : les habitants n’ont donc pu que constater que les « scénarios » présentés trahissaient avant tout une volonté de « rentabiliser » le coût d’achat du foncier par une densification du bâti au mépris de leurs demandes.

Un manque d’ambition

Le manque d’intégration du projet à l’ensemble du quartier est flagrant l’opportunité de relier le future espace vert de l’OAP à celui de la Vache par une coulée verte n’a pas été suffisamment pris en compte.

Un manque d’attention pour les aspirations des habitants

Dans le cadre de la révision du PLU (Plan Local d’Urbanisme), notre quartier a été dans le peloton de tête du nombre de « requêtes » déposées par ses habitants. Les demandes d’un espace vert dans le cadre de l’OAP ont été nombreuse Malheureusement cela n’a pas entrainé à une prise de conscience de la part de la Ville : les habitants attendent un projet différent pour La Salade.

 

UNE ACTION DEJA GAGNANTE

 

–       Dans le cadre de la révision du PLU : Notre comité a obligé les services municipaux à baisser de moitié la hauteur des bâtiments sur les 3 zones en rouge:

–       de 22 m ils ne pourront plus qu’atteindre 11m50

 

 

 

les enjeux du projet

 

Notre association ayant pour mission, depuis sa création il y a 50 ans, de préserver le patrimoine culturel et architectural de notre quartier et de défendre la qualité de vie de ses habitants, ce projet nous semble, malgré ces quelques timides avancées, toujours inacceptable, et ce sur plusieurs points :

 

Espaces verts :notre quartier a besoin d’un « poumon vert » digne de ce nom !

 

Dans le projet présenté, les espaces verts ne sont constitués que par des reliquats d’espaces libres et ne traduisent pas une réelle intention de créer un parc urbain.

 

Etat des lieux :

Notre quartier de La Salade, en dépit des efforts consentis par la Ville sur le secteur des Minimes, reste dépourvu d’espace vert public conséquent.

Les petits parcs aménagés rue des Anges ou aux Mazades, sans doute parce qu’ils sont absolument sans attrait, restent désespérément vides la plupart du temps : les habitants ne se sont pas approprié ces espaces ni fleuris ni verts, constamment plongés dans l’ombre et aménagés avec du mobilier qui semble avoir fait la guerre avec des jeux pour enfants…minimalistes.

Notre quartier manque cruellement d’un véritable lieu de respiration et par extension de dynamisme, de mouvement et de partage. Depuis plus de 10 ans nous réclamons à la mairie, qui semble sourde à notre revendication, le véritable espace vert qui manque dans ce quartier – or ce terrain de l’OAP en serait le lieu idéal.

 

Une opportunité unique à saisir !

Sur le papier, l’OAP La Salade est censée « mettre en valeur la biodiversité », « intégrer la notion de gestion différenciée des espaces verts dès leur conception », « mettre en valeur le cycle de l’eau », « restaurer et mettre en valeur le fossé mère » etc.   etc…..

Et effectivement, nous sommes d’accord : ce terrain de La Salade a un potentiel énorme qu’il est essentiel pour l’avenir du quartier de ne pas sacrifier en le bétonnant à outrance ! La place de l’espace vert ne doit pas être accessoire mais bien centrale.

 

Densification : notre quartier a assez donné !

Notre quartier est, depuis plusieurs années déjà, massivement impacté par la politique de densification : depuis 2 ans, rien que sur l’avenue de Fronton, ce sont 600 logements qui se sont construits ! Ce phénomène massif est rapporté dans toutes les rues du quartier. Comme le prouve le nombre de recours, gracieux ou contentieux, déposés par les riverains, la multiplication des constructions ne va pas sans poser de sérieux problèmes.

 

Dans les zones pavillonnaires, nombreuses, du secteur La Salade, les dernières maisons typiques de la culture maraîchère et de l’architecture toulousaine en général sont régulièrement détruites pour laisser place à des immeubles de piètre qualité et sans âme qui dégradent à la fois la qualité de vie des riverains (voir photo ci-dessous), celle des habitants à l’échelle du quartier, mais aussi la valeur de leurs biens.

 

Le nombre d’habitations envisagées dans l’OAP La Salade, en particulier dans le secteur libre (au nom d’une densification non raisonnée au niveau de la ville), nous paraît totalement disproportionné.

Par ailleurs, notre association suggère que les logements créés devraient s’adresser en priorité à de nouveaux habitants en « accession sociale », susceptibles donc de s’intégrer activement et durablement à la vie du quartier. Nous ne voulons devenir ni une « cité-dortoir » ni un lieu de transit!

 

  1. Hauteurs des constructions : il faut intégrer les immeubles de l’OAP au bâti existant qui est pavillonnaire !

 

Commela photo de l’atelier « Lego » ci-dessous le montre, les solutions issues de la « concertation » déclinent des « barres » ou « plots » de logements dont les hauteurs ne respectent en rien les volumétries mitoyennes existantes.

Les bâtiments envisagés au milieu d’une zone majoritairement pavillonnaire, , produisent de par leur masse une sensation d’étouffement et de repli sur soi du projet qui n’est pas favorable à son intégration harmonieuse dans le quartier où il s’inscrit.

Or, en vertu de l’article2.2.3 du PLU : « Les constructions doivent s’adapter au caractère des lieux, au paysage des façades »

Que cette règle ne soit manifestement pas appliquée dans un projet développé par la Ville elle-même nous paraît particulièrement inacceptable : nous ne voulons plus d’immeubles « en bloc »  comme ceux qui se construisent actuellement dans nos quartiers.

Si les nouvelles constructions ne sont pas intégrées au bâti existant, nous allons reproduire les erreurs urbaines (avec leurs conséquences sociales) réalisées dans d’autres quartiers qu’il faudra des années pour rectifier.

 

  1. Qualité de vie et vivre-ensemble : nécessité d’une approche qualitative globale

 

Le problème de l’intégration du projet au quartier ne se pose pas seulement en termes esthétiques, mais également du point de vue du vivre-ensemble et de la cohésion sociale : c’est la qualité de vie qui fait d’un quartier qu’on a envie d’y vivre, et d’y vivre bien.

Il est évident que la densité mal répartie engendre une concentration et un empilement dommageable au cadre de vie de chacun d’entre nous. A l’évidence, il manque une approche globale et transversale pour penser ces aménagements.

Ce terrain, financé par la collectivité locale n’est-il pas propriété de chacun d’entre nous et la qualité de vie offerte aux usagers ne doit-elle pas primer sur l’aspect financier ?

 

CE QUE  NOTRE COMITE ET

L’ENSEMBLE DU QUARTIER DEMANDENT

 

      1 Un espace vert digne de ce nom, paysagé (arbres, fleurs, pelouses) et fonctionnel pour les multiples activités qui font la vie d’un quartier : un vrai parc public.

 

     2 Nombre de logements : un maximum de 150 logements – ce qui est déjà énorme à l’échelle du quartier – pour éviter une ghettoïsation et la transformation d’un si petit espace en cité dortoir. Ces logements devraient être remarquables tant par leur qualité architecturale que respectueux du bâti environnant.

 

    3 Hauteurs des constructions et parkings : des hauteurs revues nettement à la baisse et le déplacement des parkings silos qui trouveraient une bien meilleure place par l’agrandissement du parking relais de la Vache.

 

     4 Vivre-ensemble et qualité de vie dans notre quartier: un espace public digne de se nom qui créerait le cœur vivant que ne possède pas notre quartier. Dans la société actuelle où beaucoup se plaignent de l’anonymat croissant des grandes villes, pourquoi ne pas profiter de cette formidable opportunité que peut être l’OAP pour faire de ce lieu une place centrale autour de laquelle se réarticulerait tout le quartier. UN LIEN DE VERDURE  QUI POURRAIT A TERME ETRE  RELIE EN SUVANT LE FOSSE MERE A L’ESPACE VERT DE LA VACHE ce qui  donnerait vie et cohérence  à l’ensemble du quartier.

 

Ce projet d’OAP devrait enfin, selon les habitants, intégrer diverses dimensions :

 

culturelle (références à l’histoire du quartier, notamment à la culture maraîchère)

 

sportive (terrain de jeu ou éléments d’activité)

 

éducative avec l’intégration d’un jardin partagé  entre les enfants de l’école Lucie Aubrac et les habitants par l’intermédiaire d’une association  de jardin libre

 

communautaire avec un espace de dialogue et de rendez-vous type scène de théâtre en plein air ou un local pour tout type d’activité.

 

NOUS AVONS DONC DECIDE D’AGIR POUR :

 

–      faire entendre la voix des habitants et montrer à la mairie ce qu’est la véritable démocratie participative

 

– être les acteurs de notre lieu de vie et non le subir

 

–      construire un avenir soutenable et écologique fait de respect, d’échange et de vie commune riche

 

– que Toulouse et les quartiers qui la composent gardent leur identité, leur charme

 

–      notre mémoire, celle de nos anciens et des générations à venir

 

– être réellement associés pour s’assurer de sa réussite

 

– réussir ce cœur de quartier, dans l’intérêt des habitants mais aussi de la Ville

Télécharger notre Journal du mois d’octobre.

Télécharger et Faites signer notre Pétition !

 

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