«Le stress de l’accident est là»

Article publié dans La Dépêche le 02/10/2019.

Toulouse. «Le stress de l’accident est là», pour Christian Hermosilla, vice-président du comité du quartier Minimes-Barrière de Paris.

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Lundi soir, un incendie s’est déclaré dans les stocks de batteries automobiles usées traitées par la société STCM sur le site classé Seveso de la zone de Fondeyre à Toulouse. Au lendemain de l’incident, dans les rangs des riverains, les avis étaient partagés sur ce dangereux voisin. «Depuis ma terrasse, je donne sur la STCM, souligne Christian Hermosilla, vice-président du comité du quartier Minimes-Barrière de Paris. Lundi soir, quand j’ai appris qu’il y avait eu un incendie, je suis venu voir. Il y a eu quelques voitures de pompiers mais pas de flammes ou de fumée. J’ai senti une petite odeur acide. Mais dans le quartier, les odeurs peuvent aussi venir de la station d’épuration. Qu’est-ce qu’il s’est vraiment passé ? On va le savoir puisque le comité de quartier siège à la commission de suivi du site, au côté de l’industriel, de la préfecture, de la Métropole et du Département.» Depuis de nombreuses années déjà, ce comité de quartier – rejoint par ceux des Ponts-Jumeaux, Sept-Deniers, Ginestous-Sesquières et Lalande — est vent debout contre le site industriel. Pour Christian Hermosilla, «Esso, à la limite pourquoi pas, mais la STCM, on se bat pour qu’elle soit déplacée. Nous craignons qu’elle soit un détonateur pour Esso. Certes on est sensibilisé, mais le stress est toujours là. On parle de léger incendie jusqu’au jour où il y aura un second AZF. Il faut se réveiller ! On nous dit qu’il y a des zones avec des mesures de sécurité, mais les fumées, il faut aussi les prendre en compte.» Serge Baggi, le président du comité poursuit : «Notre quartier se densifie, il va y avoir une nouvelle station de métro à Fondeyre dans le cadre de la 3e ligne, il y a le projet du TER Nord à Saint-Jory, le MIN se restructure, le Canal latéral devrait être aménagé et classé en biodiversité. Tous ces projets font que ces deux installations, STCM et Esso, n’ont plus de raisons d’être dans ce quartier en plein développement.»

En attendant, le comité distribue aux riverains de l’information sur le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) et des prospectus indiquant comment réagir en cas d’incident (confinement, etc). Christelle, mère de famille l’a bien reçu. Pourtant, la catastrophe, elle ne veut pas trop y penser : «Entre voisins, on parle des usines lorsqu’il y a des incendies. Le reste du temps on évite. On fait avec, sinon on ne vit pas ici.

Lundi soir, un incendie s’est déclaré dans les stocks de batteries automobiles usées traitées par la société STCM sur le site classé Seveso de la zone de Fondeyre à Toulouse. Au lendemain de l’incident, dans les rangs des riverains, les avis étaient partagés sur ce dangereux voisin. «Depuis ma terrasse, je donne sur la STCM, souligne Christian Hermosilla, vice-président du comité du quartier Minimes-Barrière de Paris. Lundi soir, quand j’ai appris qu’il y avait eu un incendie, je suis venu voir. Il y a eu quelques voitures de pompiers mais pas de flammes ou de fumée. J’ai senti une petite odeur acide. Mais dans le quartier, les odeurs peuvent aussi venir de la station d’épuration. Qu’est-ce qu’il s’est vraiment passé ? On va le savoir puisque le comité de quartier siège à la commission de suivi du site, au côté de l’industriel, de la préfecture, de la Métropole et du Département.» Depuis de nombreuses années déjà, ce comité de quartier – rejoint par ceux des Ponts-Jumeaux, Sept-Deniers, Ginestous-Sesquières et Lalande — est vent debout contre le site industriel. Pour Christian Hermosilla, «Esso, à la limite pourquoi pas, mais la STCM, on se bat pour qu’elle soit déplacée. Nous craignons qu’elle soit un détonateur pour Esso. Certes on est sensibilisé, mais le stress est toujours là. On parle de léger incendie jusqu’au jour où il y aura un second AZF. Il faut se réveiller ! On nous dit qu’il y a des zones avec des mesures de sécurité, mais les fumées, il faut aussi les prendre en compte.» Serge Baggi, le président du comité poursuit : «Notre quartier se densifie, il va y avoir une nouvelle station de métro à Fondeyre dans le cadre de la 3e ligne, il y a le projet du TER Nord à Saint-Jory, le MIN se restructure, le Canal latéral devrait être aménagé et classé en biodiversité. Tous ces projets font que ces deux installations, STCM et Esso, n’ont plus de raisons d’être dans ce quartier en plein développement.»

En attendant, le comité distribue aux riverains de l’information sur le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) et des prospectus indiquant comment réagir en cas d’incident (confinement, etc). Christelle, mère de famille l’a bien reçu. Pourtant, la catastrophe, elle ne veut pas trop y penser : «Entre voisins, on parle des usines lorsqu’il y a des incendies. Le reste du temps on évite. On fait avec, sinon on ne vit pas ici.»

Lundi soir, un incendie s’est déclaré dans les stocks de batteries automobiles usées traitées par la société STCM sur le site classé Seveso de la zone de Fondeyre à Toulouse. Au lendemain de l’incident, dans les rangs des riverains, les avis étaient partagés sur ce dangereux voisin. «Depuis ma terrasse, je donne sur la STCM, souligne Christian Hermosilla, vice-président du comité du quartier Minimes-Barrière de Paris. Lundi soir, quand j’ai appris qu’il y avait eu un incendie, je suis venu voir. Il y a eu quelques voitures de pompiers mais pas de flammes ou de fumée. J’ai senti une petite odeur acide. Mais dans le quartier, les odeurs peuvent aussi venir de la station d’épuration. Qu’est-ce qu’il s’est vraiment passé ? On va le savoir puisque le comité de quartier siège à la commission de suivi du site, au côté de l’industriel, de la préfecture, de la Métropole et du Département.» Depuis de nombreuses années déjà, ce comité de quartier – rejoint par ceux des Ponts-Jumeaux, Sept-Deniers, Ginestous-Sesquières et Lalande — est vent debout contre le site industriel. Pour Christian Hermosilla, «Esso, à la limite pourquoi pas, mais la STCM, on se bat pour qu’elle soit déplacée. Nous craignons qu’elle soit un détonateur pour Esso. Certes on est sensibilisé, mais le stress est toujours là. On parle de léger incendie jusqu’au jour où il y aura un second AZF. Il faut se réveiller ! On nous dit qu’il y a des zones avec des mesures de sécurité, mais les fumées, il faut aussi les prendre en compte.» Serge Baggi, le président du comité poursuit : «Notre quartier se densifie, il va y avoir une nouvelle station de métro à Fondeyre dans le cadre de la 3e ligne, il y a le projet du TER Nord à Saint-Jory, le MIN se restructure, le Canal latéral devrait être aménagé et classé en biodiversité. Tous ces projets font que ces deux installations, STCM et Esso, n’ont plus de raisons d’être dans ce quartier en plein développement.»

En attendant, le comité distribue aux riverains de l’information sur le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) et des prospectus indiquant comment réagir en cas d’incident (confinement, etc). Christelle, mère de famille l’a bien reçu. Pourtant, la catastrophe, elle ne veut pas trop y penser : «Entre voisins, on parle des usines lorsqu’il y a des incendies. Le reste du temps on évite. On fait avec, sinon on ne vit pas ici.»

 

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