INFOS HEBDO QUARTIER N°7 DU JEUDI 30 AVRIL 2020

MUSE FILE ATTENTE 29 04 14H

Chantal Bonet présidente Blé de L'Espoir

 

 

MUSE MO FA IS

 

 

 

DISTRIBUTION DE COLIS A BOURBAKI PAR L’ASSOCIATION MUSE

 

Chers adhérents et habitants du quartier Minimes-Barrière de Paris,

Six semaines de confinement. Point hebdomadaire devenu habituel, qui fait suite aux six précédents parus sur notre site internet www.comite-de-quartier-minimes-barriere-de-paris.org et que nous poursuivrons tout au long de cette période de crise sanitaire et de confinement.

Merci de penser aux adhérents et aux voisins de votre rue qui ne reçoivent pas nos publications (n’ayant pas d’accès à Internet) pour leur communiquer nos Infos, car avec le confinement, nous ne pouvons les joindre.

Le principe de cette lettre info depuis le début est de reprendre quelques informations des collectivités mais surtout de porter à votre connaissance les actions du Comité de Quartier, du conseil d’administration en relation avec ce que les habitants et les associations nous font remonter, concernant les initiatives menées dans notre quartier dans cette période difficile.

  • Marché de plein vent du jeudi matin, place du Marché aux Cochons:

C’est le statu quo, la réouverture du marché n’est pas actée. A suivre.

  • Informations utiles pour les personnes isolées et en détresse:

Plusieurs associations ont mis en place des écoutes téléphoniques destinées aux personnes souffrant d’isolement et de solitude :

  • « Solitud’écoute » : 0800 47 47 88 des Petits Frères des Pauvres, pour des personnes de plus de 50 ans, de 15h à 20h, 7j/7 y compris les week-ends et les jours fériés.
  • « Croix-Rouge chez vous » : 09 70 28 30 00, pour toute personne ressentant le besoin de parler, quel que soit son âge, 7j/7, de 8h à 20h.
  • « Allô, comment ça va ? » autre dispositif national mis en place par la Croix-Rouge : les bénévoles de l’association appellent les personnes qui le souhaitent une fois par semaine, pendant 15 à 20 minutes, pour prendre de leurs nouvelles, les rassurer et/ou les orienter.

Pour se signaler ou signaler une personne intéressée par le dispositif => appeler le numéro national 09 70 28 30 00.

  • Echos du quartier:
  • Une association très présente sur le quartier : l’association MUSE Mouvement Universel Solidaire Éclectique, rue du Général Faidherbe Cité Bourbaki

L’association MUSE intervient au sein de la cité Bourbaki avec pour objectifs d’accompagner les personnes en difficultés, les aider sur les questions sociales et administratives, et surtout de faire vivre la Cité Bourbaki.

Association de quartier, elle reçoit peu de finances: une dotation de la Mairie, une du Conseil Départemental, une aide ponctuelle de la Région, mais rien de la part de l’Etat.

Elle compte environ cent adhérents, pour une adhésion d’un montant fixé à 10€.

Elle fonctionne avec douze bénévoles qui appartiennent au CA, plus quelques bénévoles supplémentaires en cette période. Et il y a ensuite une vingtaine de personnes qui sont engagées

mais ne sont pas au CA. Leurs locaux sont ouverts les mercredis, vendredis et samedis après-midis de 14h à 18h.

Actuellement, MUSE en plus des aides administratives, fournit des colis alimentaires à soixante-dix familles de Bourbaki, ou des Minimes, et quelques familles qui étaient déjà accompagnées et qui viennent de plus loin.

Le point de départ de cette aide alimentaire a été l’association Le Blé de l’Espoir qui a pris contact avec les Restos du Cœur, lesquels leur ont proposé des marchandises. Le Blé de l’Espoir a contacté MUSE et MUSE a dit oui, et fait donc de la distribution de colis de produits alimentaires et de produits d’hygiène.
Le mercredi et le vendredi, les bénévoles vont aux Restos du Cœur chercher ce qu’ils leur donnent. Carrefour Borderouge, Casino Barrière de Paris et So Bio Launaguet donnent ce qu’ils ont en surplus. Les pharmacies Lapalu et de Nègreneys répondent présentes. Un boulanger de Castelginest, Palla Zidino, donne le mercredi et le vendredi à 13h, les invendus du jour et de la veille.

MUSE prépare ainsi des colis constitués en fonction des familles et les distribue ensuite aux familles.

Le Club Prévention les aide pour la communication, par affichage dans toutes les langues.

Le Conseil Départemental est en lien avec l’association, par contact téléphonique tous les deux jours; idem pour la Mairie de Toulouse. Mais de la part de l’Etat, aucun lien.

MUSE dit avoir peur pour la suite, après la crise sanitaire. Il va falloir que la mixité sociale perdure.

Appel à don: l’association MUSE a besoin d’un réfrigérateur.

  • L’initiative d’Annette et Yves, des « Créations bleu de pastel »

Annette Hardouin et Yves Patissier ( AHPY Créations Bleu de pastel) maîtres artisans d’art spécialisés dans la création de vêtements « ennoblis » au bleu de pastel, alors que leur chiffre d’affaires est au plus bas, ont décidé de créer des masques afin de les offrir, dans un premier temps, aux personnes de leur quartier. Ce sont des masques réalisés conformément aux préconisations AFNOR avec des tissus de coton teints à la main avec le Pastel. En moins d’une semaine, ils en ont réalisé environ deux cents au sein d’AHPY, leur atelier de création situé 89, rue du Caillou gris aux Minimes.

Avant la nouvelle réglementation, ils en ont mis en dépôt à la pharmacie Rouzeau, rue de Négreneys, qui les distribue à ceux qui le souhaitent. Une participation de cinq euros était demandée, versée à l’association « La Maison des citoyens » dont les bénévoles interviennent dans les quartiers. Ils réalisent des ramasses, coordonnent les distributions et aprovisionnent, avec le Blé de l’Espoir, plusieurs associations de quartier: Muse, Le GAF, La Chapelle, L’ANC. Un cercle de générosité qui permet aux familles de Bourbaki, Negreneys, aux gens de la rue, aux migrants, de recevoir des colis une à 3 fois par semaine.

Ces masques sont faits gracieusement sur le stock de tissu d’AHPY.

Toutes les activités de l’atelier étant à l’arrêt, Annette et Yves vont continuer à fabriquer des masques à destination des particuliers et des petites structures qui le souhaitent, car pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable. La participation demandée va passer maintenant à cinq euros car deux euros doivent servir à racheter du tissu et de l’élastique (le stock étant épuisé).

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  • RUE CHAUSSAS : à quoi peut ressembler le quotidien confiné d’une comédienne / metteuse en scène vivant dans le quartier?

« Bien sûr tous mes spectacles ont été annulés, toutes les représentations prévues depuis mi-mars, mais aussi les répétitions. Des créations en cours sur le point de voir le jour ont été brutalement interrompues, et restent en suspens; on évoque des dates de report pour certaines avec les lieux de programmation, pour d’autres on ne sait pas. On ne sait surtout pas quel est l’avenir, à la fois proche et plus lointain, de notre métier, des salles de spectacles, ni de notre régime particulier, celui de l’intermittence du spectacle. Notre assurance-chômage qui nous permet d’être indemnisé pendant les périodes non-travaillées mais qui est actuellement bien mise à mal car elle suppose de déclarer régulièrement des heures travaillées pour conserver nos droits, ce qui est très compliqué quand on est confiné. Il semble cependant possible de bénéficier du chômage partiel afin de toucher une partie des salaires que nous aurions eu si nous avions pu jouer les spectacles prévus. La mise en place en est assez complexe et laborieuse mais nous avons cette chance. Cela dit c’est une solution non durable puisqu’elle ne court que pendant la période du confinement. Or la fin du confinement ne sera pas celle de la réouverture des salles de spectacles ou des Festivals, loin de là…

Alors, dans ce moment particulier, et bien consciente que beaucoup souffrent bien plus que moi, je choisis d’accepter la jachère, de vivre ce temps suspendu. Et malgré l’atmosphère très anxiogène, et mes tracas pour la santé de mes proches, d’y chercher un peu de régénération. De relire Tchekhov dont les personnages attendent une vie nouvelle, s’ennuient, trouvent le temps long, questionnent la notion de travail, et d’y remarquer des parallèles avec notre présent. Les héros de Tchekhov pressentent les grands bouleversements qui se préparent en cette fin de XIXème siècle russe sans pour autant les identifier. Ils ont comme l’intuition inquiète d’un énorme changement. Ils m’apparaissent donc plus que jamais comme nos frères.

Certains amis artistes organisent des représentations virtuelles, des lectures en visioconférence. Certes cela permet de continuer à donner à entendre des textes mais via un média ô combien limitatif et frustrant. Je salue leurs initiatives, il m’arrive de me connecter pour les écouter, mais me concernant, je préfère pour l’instant mettre la représentation sur pause. Je ne parviens pas à renoncer à l’incarnation, aux corps vivants sur scène jouant pour d’autres corps vivants que sont les spectateurs. Je prépare cependant quelques lectures, accompagnées au violon par un de mes voisins musicien, pour les habitants de ma résidence.

Car pour prendre mon mal en patience j’ai la chance d’avoir un voisinage formidable. Au sein de notre petit immeuble d’une quarantaine d’appartements, une des résidentes propose plusieurs fois par semaine des cours de sport, ceux qui le souhaitent s’installent à bonne distance les uns des autres et exécutent abdos-cardio-fessiers sous sa houlette ferme et bienveillante. Et puis les échanges entre nous tous sont plus chaleureux, on prend le temps (on l’a!) de s’intéresser aux vies de chacun, on se découvre, on se soutient. On a même lancé un projet de loto où les équipes pourront jouer depuis leur balcon! On se rassemble aussi autour d’initiatives solidaires comme la participation à la collecte pour les personnes démunies mise en place par La Chapelle, un des voisins s’étant proposé de déposer aux Mazades chaque semaine les colis de la résidence.

Et puis nous échangeons de grands coucous et des sourires complices lorsque nous applaudissons les soignants et tous ceux qui travaillent pour nous pendant cette crise sanitaire, le soir à 20h depuis nos balcons. Ce lien humain est précieux et réconfortant. Et je crois qu’il perdurera au-delà de la crise. En tout cas je l’espère. »

  • Animation de rue, rue Négreneys :

« À 20 heures tous les soirs autour de chez nous, vers le milieu de la rue Négreneys, depuis le début du confinement, applaudissements, accordéon, djumbés, maracas, casseroles et couvercles…

Entre voisins, qui depuis son perron, sa fenêtre, devant son portail…

Occasion aussi de faire connaissance avec de nouveaux voisins et de tisser des liens. »

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  • RUE RUBENS : des visières de protection fabriquées dans notre quartier:

Dans cette période difficile et particulière, on rencontre aussi, et surtout, des personnes bien décidées à venir en aide aux autres.

Samy Menuiserie : beaucoup d’habitants du quartier connaissent cette entreprise de menuiserie installée rue Rubens.

Mr Samy possède cinq imprimantes 3D : deux qu’il a achetées et trois qu’il a fabriquées. Il fait donc partie du monde des « makers », ces passionnés d’impression 3D, ces personnes qui confectionnent des objets grâce à l’impression 3D.

A l’occasion de cette crise du coronavirus, pour rendre service, il a commencé à confectionner des visières de protection contre le virus et s’est rapproché de soignants pour les distribuer, gratuitement, mais ces derniers lui ont répondu qu’ils n’en avaient pas besoin. Il a donc donné les visières fabriquées à des personnes âgées de sa rue et puis, il s’est mis à en vendre aux gens du quartier. Il en a aussi donné pour des handicapés, et à des infirmières. Quand il les vend, c’est pour lui permettre de financer l’achat de la matière première. Ces visières de protection sont en dépôt-vente chez la boulangère, 50 Avenue des Etats-Unis. Mais avant tout, Mr Samy agit dans un élan de solidarité et aussi pour attirer l’attention des gens sur son entreprise de menuiserie du quartier.

Tout comme les masques en tissu, ces visières de protection ne répondent pas à des normes nationales, mais peuvent être utilisées par les personnes soucieuses d’éviter une contamination. Il s’agit de visières légères qui ne peuvent pas être utilisées sur les chantiers par exemple.

Elles sont réalisées en PLA, matière plastique d’origine végétale, fabriquée à partir de l’amidon de maïs. Ce matériau est d’habitude utilisé pour fabriquer des emballages, principalement dans l’alimentaire. C’est aussi la principale matière première d’origine naturelle utilisée en impression 3D.

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  • NEGRENEYS, Témoignage d’un habitant :

« Prolonger la solidarité et la générosité après le dé-confinement….rêve ou réalité ? »

« J’habite le quartier Négreneys depuis 20 ans, mais du fait de mon activité professionnelle et de mes horaires contraignants, je suis resté très longtemps sans connaître mes voisins jusqu’à mon départ à la retraite en 2013 et à l’opportunité qui s’est présentée d’intégrer une structure associative en 2015.

Depuis, avec plus de temps libre devant moi et surtout grâce à mon activité au sein de l’association, je connais enfin certains de mes voisins immédiats mais je trouve encore cela très insuffisant…

…Prendre les devants, vaincre sa peur ou sa timidité en osant aller vers l’autre, par un salut de son balcon ou un bonjour dans la rue, c’est le démarrage indispensable à toute relation de voisinage….

…Le contexte inédit et dramatique que nous vivons actuellement a rallumé la flamme de la solidarité partout dans le pays et pour rendre hommage à nos « héros du quotidien » que sont tous les personnels soignants, nous sommes nombreux à leur manifester nos remerciements et notre profonde reconnaissance par des applaudissements ou par toute autre forme d’encouragement tous les soirs à 20h00. Pour ma femme et pour moi, cet hommage quotidien s’est peu à peu assorti d’un rendez-vous régulier avec des voisins que nous ne connaissions pas auparavant… Ce sourire et ce salut que nous nous adressons tous les soirs doit déboucher sur une relation plus soutenue et durable lorsque prendra fin le confinement et nous y veillerons.

Mais comment alimenter cette flamme solidaire afin qu’elle perdure dans le temps et comment éviter qu’elle ne s’éteigne progressivement quand la crise sera derrière nous et que nous aurons repris le cours normal de notre existence ?…

…Cette tragédie humanitaire qui va encore durer plusieurs mois après le dé-confinement nous oblige tous à un devoir de mémoire envers celles et ceux qui ont pris soin de nous au péril de leur vie, car c’est grâce à leur dévouement et parfois à leur sacrifice qu’est né ce formidable élan de solidarité et de générosité !…

…A l’image de la  » journée sans tabac « , qui nous rappelle les effets nocifs de la cigarette pour la santé, la  » journée de la femme  » qui nous interpelle sur les inégalités persistantes entre les hommes et les femmes,… l’idée serait de créer  » la journée du bonjour  » ou  » hello day « , qui aurait pour double effet de renforcer les liens de sympathie amorcés lors de la crise entre les habitants d’une même rue et d’un même quartier et de se rappeler que des vies ont été sauvées par le dévouement et le sacrifice de notre personnel soignant.

Ce  » hello day  » (local ou national, sur un jour précis et un horaire arrêtés à l’avance) permettrait aux habitants d’une même rue et d’un même quartier de se saluer et de se parler, soit en mettant le nez à la fenêtre soit en sortant sur leur palier.

Dans un premier temps, un  » hello day  » mensuel pourrait être envisagé qui renforcerait les liens amorcés lors de la crise et qui, in fine prendrait le relais des applaudissements du 20 heures.

Dans un second temps, à l’issue d’une période estimative d’un an, le  » hello day  » deviendrait annuel comme les autres journées souvenir.

Alors, rêve ou possible réalité ?

C’est à vous de le dire, si vous le souhaitez, à partir des réactions positives ou négatives suscitées chez vous par cet article. »

  • Appel pressant:

Un habitant de la cité Négreneys qui vit seul et qui s’ennuie en cette période de confinement, recherche désespérément un local avec téléviseur pouvant l’accueillir une à deux heures dans la journée. Si vous avez la solution, merci d’appeler le 06.88.81.15.98

  • Infos Collectivités:
  • Mairie de Toulouse – accompagnement face à la crise :
  • Point info de la ville Mairie de Toulouse
  • Notre Maire de Quartier, Mr Maxime Boyer, nous a informés qu’il est à la disposition de tous les habitants pour un rendez-vous téléphonique qui respectera les règles du confinement : contacter le 31.22.91.65pour convenir du jour et de l’heure d’un rendez-vous.
  • Masques: La Mairie de Toulouse a commandé 480 000 masques textiles afin de les distribuer, gratuitement, aux toulousaines et toulousains. Il s’agit de masques « alternatifs », lavables et donc réutilisables, qui répondent aux recommandations de l’Association française de normalisation (AFNOR). Les services de la Mairie étudient les modalités de livraison de distribution afin que ces masques puissent être dans les foyers dans le courant du mois de mai. Mr Maxime Boyer nous tiendra informés. A suivre.
  • Conseil Départemental – des aides face à la crise :
  • Point info Département Haute Garonne
  • Courriers de lectrices et lecteurs:
  • Une lectrice nous fait part de sa satisfaction de la prochaine ouverture du jardin de La Salade. « Ce quartier (autour de l’avenue de Fronton) hélas manque cruellement d’arbres! D’ou mon enthousiasme pour ce nouveau jardin, que l’on doit à votre ténacité et votre persévérance. »
  • Appel de Maïté Alessandra, présidente du Club des Anciens : « je lance un appel aux couturières du secteur pour confectionner des masques, récupérer du tissu et élastiques. Avec le bulletin cela touchera plus de monde que le bouche à oreille. »
    Répondez par mail, avec vos coordonnées, à toulouse@laposte.net , le Comité de Quartier transmettra à Maïté.
  • Appel au civisme : Deux habitantes de la Cité Bourbaki nous ont signalé avoir surpris en flagrant délit des particuliers n’habitant pas la Cité entrain de décharger des sacs pleins de déchets verts et au milieu de ces déchets, des gants usagés ! Le Comité de Quartier a adressé un courrier à Mr Maxime Boyer, notre Maire de Quartier. A suivre.

Nous rappelons à tous que les décharges sauvages sont interdites où que ce soit et que, malgré la période de confinement, les déchèteries sont ouvertes. Pour notre quartier, la déchèterie la plus proche est celle de Turlu, 23 chemin de Turlu – 31200 Toulouse, Mardi à samedi : 9h-12h et 14h-18h, Dimanche : 9h-12h. Fermée les jours fériés.

  • Des questions nous sont posées au sujet des pistes cyclables dans le quartieret leur dangerosité: « Certains adhérents s’occupent-ils plus particulièrement des pistes cyclables au sein de notre quartier ? Tenez-vous des réunions spécifiques à ce sujet ? » Le Comité de Quartier a un groupe de travail concernant les pistes cyclables, mis en place depuis l’an passé, mais depuis le confinement, tout est en suspens.
  • Nos voisins et amis du Comité des Ponts-Jumeaux éditent une lettre quotidienne pour leurs adhérents. Y figurent des informations concernant notre bulletin hebdomadaire, merci à eux de relayer les informations.
  • Et toujours beaucoup de messages pour nous remercier pour notre bulletin hebdomadaire et « pour le dynamisme du Comité de Quartier ». « MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII les vaillants et bravo aux CQ MINIMES ET PONT JUMEAUX pour leurs  heureuses  initiatives. » Encore merci à vous pour vos encouragements à poursuivre.
  • Un habitant du quartier déambulant entre passé et présent :

« Parcours de mémoire au Nord de Toulouse »

« De Lalande au Pont des Minimes, par l’avenue des Etats-Unis et des Minimes, ce fut de tout temps l’entrée des Rois de France en visite à Toulouse la Rebelle.

Tout d’abord Château Leblanc, la Glacière près du Canal Latéral, et l’Eglise de Lalande de l’autre côté de la route de Paris.

Encadré par la voie ferrée et le Canal Latéral, nous avançons par le MIN Marché d’Intérêt National, sorte de ventre de Toulouse, puis par les zones SEVESO pour le carburant et les batteries.

Passant par les lieux de maraîchage, et autrefois des vignes, toutes les routes du Nord Toulousain convergent vers l’octroi, impôt perçu par la municipalité sur les marchandises rentrant en ville, laissant sur notre gauche, La Salade, lieu des fourches patibulaires, gibets du Moyen-Age.

Dépassant la porte dite « Barrière de Paris », nous passons entre Arnauné, temple du rugby à XIII et la Poste, dépassons la Casa de España et sa noria, et un peu plus loin, la place du Marché aux Cochons.

Par une nouvelle convergence des routes, nous arrivons entre le Monument aux Morts et l’Eglise des Minimes.

Minimes, ordre mendiant du 17ème siècle, qui compta le Père Maignan dans ses rangs.

L’Eglise, autrefois Chapelle St-Roch, saint patron des médecins et des soignants.

Enfin, nous arrivons à la Porte du Pont des Minimes, fin de notre périple.

Merci à Marc Miguet, fondateur du Comité de Quartier Minimes-Barrière de Paris.»

N’oubliez pas que nous travaillons à un prochain bulletin spécial Barrière-de-Paris, depuis l’époque de La Salade et ses fourches patibulaires jusqu’à aujourd’hui et au devenir de la Barrière-de-Paris souhaité par les habitants du quartier. Faites-nous remonter les documents et les informations que vous possédez. Faites-nous part aussi de ce que vous souhaiteriez pour l’avenir de ce point emblématique de notre quartier. D’avance merci à tous de nous aider à construire cette Info Hebdo spéciale Barrière-de-Paris.

  • Le mot du trésorier:

« Suite aux mesures de confinement qui nous sont imposées, l’Assemblée Générale de notre comité a été reportée au 17 Septembre 2020 à la Maison de la Citoyenneté, Place du Marché aux Cochons et les collecteurs ne peuvent pas effectuer le passage chez vous pour recueillir la cotisation de l’année 2020.Je vous propose donc, si vous n’avez pas encore acquitté votre cotisation de 10 euros, de nous la faire parvenir:

– par chèque à l’adresse 41 avenue de Fronton 31200

– en allant sur le site du Comité www.comite-de-quartier-minimes-barriere-de-paris.org, rubrique «Adhésion au Comité»

– ou en ligne en entrant sur le lien suivant: https://www.helloasso.com/associations/comite-de-quartier-minimes-barriere-de-paris-toulouse/adhesions/adhesion-au-comite-de-quartier-minimes-barriere-de-paris-toulouse-1

Le Conseil d’Administration continue à vous informer, par une INFO HEBDOMADAIRE, des actions qu’il mène avec les habitants dans cette période difficile. Chaque adhérent ayant donné son adresse mail pourra recevoir cette « INFO HEBDO ».

Merci de votre soutien.                                 

Le trésorier du Comité de Quartier Minimes-Barrière de Paris,

René Raynaud »

Dans cette période difficile de confinement, continuons à être solidaires et restons toujours optimistes. Tous les membres du Comité sont mobilisés, n’hésitez pas à nous contacter et à nous faire remonter vos soucis, vos questions et vos expériences à l’adresse mail suivante : comitequartiernord.toulouse@laposte.net
Prochain rendez-vous la semaine prochaine. D’ici là prenez bien soin de vous et des autres.
Bon courage à toutes et tous,

Pour le Conseil d’Administration du Comité de Quartier Minimes-Barrière de Paris,

Catherine Ortholan et Serge Baggi

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